Vibrations, émotions, culture, êtes-vous prêts pour le carnaval de Guadeloupe ?

7 janvier 2022

Chaque nouvel an ouvre une période particulièrement festive pour toute la Guadeloupe. Vaval, le maître du carnaval Guadeloupéen, prend ses quartiers dans les rues de toutes les communes et ce, jusqu’à l’apothéose des jours gras

Tout commence par le « ben démaré ». C’est le moment où on ressort officiellement les tambours, les cymbales et les caisse-claire. On dépoussière le quartier général, on prépare l’arrivée des adhérents de l’association. Le Carnaval est là. En Guadeloupe, cette période s’étend du jour de l'an jusqu’au Mercredi des Cendres. Sa durée dépend du calendrier, puisqu’elle s’achève avec le début du Carême, qui est une période de jeûne et de prières pour tous les pratiquants


Un évènement unique

Le carnaval de Guadeloupe est unique en son genre. Contrairement aux autres îles des Antilles qui organisent de vastes parades à des périodes bien précises de l’année (généralement une semaine), la Guadeloupe propose un carnaval plutôt long et divisé en deux temps. Les sorties dominicales puis la fête magistrale quatre jours d’affilée avec les jours Gras. De plus, il y a aussi cinq types de groupes.

  • Les groupes à caisse-claire, qui se présentent comme de grands orchestres composés d’instruments à cuivre, de basses, de caisse claire et cha-cha. Leurs costumes sont comparables à ceux que l’on peut voir lors du carnaval de Rio. C’est le royaume de la plume, du satin, de la soie, des brillants.
  • Les « ti mas » popularisés par le grand mouvement « Mas Moul Massif » sont composés généralement d’adolescents et de jeunes adultes. Ils arborent des masques absurdes, n’hésitent pas à taquiner les spectateurs, à danser avec des mouvements dégingandés, le tout avec des orchestres composés de barils comparable au steel pans.  
  • Dans le sud Basse-Terre, on trouve les « Mas à Vié fo », grands personnages drapés de Madras, évoluant aussi de manière très particulière grâce à un orchestre mêlant tambours « a po », tambourins et caisse-claire.
  • Dans la même région, il y a les groupes à synthés. Dans ces orchestres ce sont les pianos synthés et les percussions qui donnent le rythme. Ils animent les rues des communes de la région jusqu’à la grande parade du Mardi Gras à Basse-Terre.
  • Les « groupe a po » sont nés dans les rues de Pointe-à-Pitre dans les années 50. Ce sont de grands mouvements culturels et identitaires qui tirent toute leur symbolique de l’héritage culturel des anciens esclaves. Les orchestres sont composés uniquement de tambours et de cha-cha, le tout rythmé par le son caverneux de la conque à lambis. Deux types de rythmes, le « Sen Jan » et le  « Gwo Siwo ». Leurs costumes puisent dans l’histoire et les légendes de Guadeloupe

Pendant deux mois en moyenne, ces groupes vont investir les rues de toutes les communes de l’archipel. Tous les week-ends, jusqu’aux jours gras, les parades, déboulés, spectacles se succèdent, à chaque fois enrichis de l’historique, de l’actualité  et de la culture de la Guadeloupe et  du monde. C’est un festival de couleurs et de culture unique dans la Caraïbe.

Dans un spectacle magnifique, la Guadeloupe s’expose dans toute sa beauté, sa diversité et sa richesse culturelle. La nuit du Mercredi des Cendres, après plusieurs semaines de fêtes, les carnavaliers brûlent une grande marionnette à l’effigie de Vaval pour symboliser la fin d’une période de « bombance ». Il renaît de ses cendres l’année suivante, tandis que les Guadeloupéens croyants entrent dans une période de paix, de retraite et de spiritualité avec le début du Carême.

Suivez l’agenda de l’Office de Tourisme Le Nord Guadeloupe pour les parades et initiatives qui auront lieu dans le Nord Grande-Terre.

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